Et la lune nous regardait.
Sur les conseils avisés d’un(e) visiteur du Blog, alias « passiones », la rupture estivale m’a permis de découvrir le deuxième recueil de nouvelles de Catherine LE GUELLAUT : Et la lune nous regardait. Premier plaisir, l’objet lui-même, l’éditeur a soigné l’impression, le format cahier, les illustrations. Soucieuses de faire la promo de la culture du Sud-Ouest, les éditions Cairn ont publié par exemple le Carnet de Campo de Jean-Jacques Baylac. Second intérêt de découverte, l’auteur vit à Arles, composante à part entière de la corrida française que j’affectionne. Quelques indices rappellent la cité camarguaise, en particulier son riche patrimoine. Et la lune nous regardait se compose d’une dizaine de nouvelles centrées sur la gravité de la condition d’hommes pas comme les autres, les matadores. Seul liant, un personnage de seconde zone traverse le temps. José, mozo de espadas (valet d’épées), traverse les histoires pour mieux accompagner des hommes en proie au doute entre mort et folie. Le ton est souvent poétique, il faut aimer, mais son réalisme met en lumière des histoires vraies. Dommage que son premier recueil, Les toros rêvent aussi, soient indisponibles… merci à « passiones ».
---
Et la lune nous regardait, Catherine LE GUELLAUT chez les éditions Cairn (Collections Filigrinas).